Satisfaction des salariés au travail : comment la mesurer et l’améliorer ?

Engagement

QVT, bien-être, bonheur des salariés, quête de sens, satisfaction au travail…sont omniprésents dans l’actualité RH. Vous voilà perdu devant toutes ces notions sur lesquelles vous êtes censés agir. Si elles sont toutes étroitement liées, l’analyse et la mesure de la satisfaction au travail est un bon point de départ. Plus objective que le bien-être ou le bonheur au travail, la satisfaction des salariés au travail est plus simple à évaluer. 

Mais que signifie concrètement la satisfaction au travail ? Comment se mesure-t-elle ? Et quelles pistes exploiter pour l’améliorer ? C’est ce que nous vous proposons de découvrir au fil de cet article. 

Satisfaction des salariés au travail
Temps de lecture : 7 minutes

QVT, bien-être, bonheur des salariés, quête de sens, satisfaction au travail…sont omniprésents dans l’actualité RH. Vous voilà perdu devant toutes ces notions sur lesquelles vous êtes censés agir. Si elles sont toutes étroitement liées, l’analyse et la mesure de la satisfaction au travail est un bon point de départ. Plus objective que le bien-être ou le bonheur au travail, la satisfaction des salariés au travail est plus simple à évaluer. 

Mais que signifie concrètement la satisfaction au travail ? Comment se mesure-t-elle ? Et quelles pistes exploiter pour l’améliorer ? C’est ce que nous vous proposons de découvrir au fil de cet article. 

Sommaire de l'article

Satisfaction et engagement font la paire

La satisfaction et l’engagement des collaborateurs sont souvent associés, or ce sont 2 notions distinctes. Un salarié engagé est un collaborateur qui fait en sorte que son entreprise atteigne ses objectifs. Il est généralement motivé et efficace dans ses missions. La satisfaction des salariés au travail correspond plutôt au sentiment qu’éprouve un salarié lorsque son travail est en phase avec ce qu’il souhaite. Elle est liée à un sentiment d’accomplissement.

Un collaborateur peut être satisfait dans son travail sans pour autant être motivé ou engagé. En revanche, vous trouverez rarement un collaborateur très impliqué dans son travail ou la réussite de son entreprise en étant insatisfait au travail. Si la distinction n’est pas faite, il y a de fortes chances pour que vos plans d’actions ne fonctionnent pas. 

Même si la satisfaction au travail peut varier d’un collaborateur à un autre, certains facteurs restent communs à tous. On en distingue deux sortes :

  • Facteurs liés au travail : rémunération, charge de travail, diversité des missions, accès aux formations, niveau d’autonomie, reconnaissance au travail, organisation au travail (télétravail, lieu de travail…), etc.
  • Facteurs liés à la personne : âge, ancienneté dans l’entreprise, diplôme, relation avec la hiérarchie et les collègues, estime de soi, etc.

Cette liste est non exhaustive et les critères de satisfaction évoluent selon les époques. Si auparavant la stabilité de l’emploi était un critère de poids, la qualité de vie au travail et la quête de sens pèsent aujourd’hui davantage dans la satisfaction des salariés.

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Mesurer la satisfaction des collaborateurs

La satisfaction des salariés au travail joue un rôle clé puisqu’elle agit directement sur la productivité, la fidélisation des collaborateurs et favorise l’attractivité de l’entreprise. Il est dès lors nécessaire de l’évaluer pour identifier les points de souffrance et les améliorations à apporter.

Vous pouvez calculer dans un premier temps le taux de satisfaction de vos collaborateurs avec l’Employee Satisfaction Index (ESI). Cet index vous donne la température globale de la satisfaction de vos salariés. Vous comparez ensuite cette donnée chiffrée d’année en année pour analyser son évolution. Le principe est simple, les collaborateurs répondent à 3 questions, avec une échelle de notation de 1 à 10 : Etes-vous satisfait de votre travail ? Votre travail répond-il à vos attentes ? Votre entreprise se rapproche-t-elle de l’entreprise idéale ?  L’index est ensuite calculé de la façon suivante : ESI = (valeur donnée à la réponse/3) x 100. Les résultats varient de 1 à 100, plus le score est élevé, plus l’employé est considéré comme satisfait. 

Cet indicateur aide à déceler l’existence d’une insatisfaction de manière très macro mais il n’est pas suffisamment précis pour identifier les axes à améliorer. Les enquêtes de satisfaction sont, en revanche, un bon moyen d’y parvenir. En voici deux que vous pouvez combiner :

  • L’enquête de satisfaction annuelle : une fois dans l’année, les salariés répondent à un questionnaire pour évaluer leur expérience au sein de l’entreprise. Ce baromètre fait le tour des sujets et vous donne une photographie à l’instant T de ce qui est apprécié ou non. En revanche, cette fréquence ne permet pas aux équipes RH d’intervenir rapidement en cas de problèmes (risques psychosociaux, baisse de motivation temporaire…). 
  • L’enquête Pulse : envoyée chaque mois ou chaque trimestre, elle permet aux RH et aux managers de recueillir des feedbacks réguliers des collaborateurs sur différents sujets QVT (cadre de travail, développement professionnel, relations managériales, etc.). Son format, plus court et rapide à remplir, améliore le taux de réponses des collaborateurs et les problèmes sont rapidement identifiés par les équipes RH. 

Bon à savoir : des outils dédiés vous aideront à réaliser et automatiser vos enquêtes de satisfaction. On vous donne les billes pour bien choisir l’outil qui mesurera la satisfaction et l’engagement de vos collaborateurs.

6 pistes pour améliorer la satisfaction des collaborateurs

Mesurer la satisfaction de vos collaborateurs est une chose, proposer des solutions pour l’améliorer en est une autre. Voici six actions à privilégier pour l’encourager :

1. Être transparent dès le recrutement

Avec un marché en tension, certaines entreprises sont tentées de survendre leur culture et avantages pour attirer les candidats. Or la promesse et la réalité doivent être en adéquation avec ce qui a été présenté au moment du recrutement.

2. Construire une politique de rémunération juste

Vos grilles de rémunération doivent être en phase avec le marché et être réévaluées régulièrement, d’autant plus si vous êtes sur un secteur tendu. A la question « qu’est-ce-qui vous motive le plus à travailler ? », 40% des répondants ont placé la rémunération en premier choix (IFOP, 2022). S’il vous est difficile de vous aligner sur les prix du marché, d’autres moyens existent tels que la prise en charge de la mutuelle, augmenter la valeur faciale des titres-restaurant, etc.

3. Se montrer ouvert à un mode d’organisation hybride

Face aux nouvelles exigences en matière d’équilibre vie professionnelle et personnelle, vous êtes amenés à adapter vos modes d’organisation (télétravail, horaires flexibles…). Veillez à communiquer une charte de télétravail claire pour éviter les incompréhensions.

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4. Aménager le lieu de travail

Si les salariés sont plus productifs en télétravail, ils ont besoin d’un espace vecteur de lien social favorisant le travail collectif. 80% des dirigeants se disent prêts à réorganiser les espaces de travail (Malakoff Humanis, 2022) pour en faire un lieu plus collaboratif avec des espaces pour la concentration, pour la créativité et propice à la convivialité.

5. Offrir de réelles perspectives d’évolution

Se projeter et avoir la possibilité d’évoluer au sein d’une entreprise ne peut que favoriser la satisfaction et l’engagement de vos collaborateurs. 57% des salariés interrogés envisagent une évolution professionnelle dans les 2 ans (Fédération nationale des CIBC).

La reconnaissance est l’un des 10 piliers du bien être au travail qui alimente le besoin de développement personnel. Le satisfaire, c’est augmenter la motivation et accroître la performance.

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