En 2020, nos voisins helvétiques ont rendu l’enregistrement du temps de travail systématique pour tous les employés. Cela suppose un suivi rigoureux des horaires de travail : heure de début et de fin de chaque plage de travail et de toute pause interstitielle d’une durée supérieure à une demi-heure.
En Suisse, le seul suivi de la durée de travail quotidienne n'est donc plus suffisante. La France n'a pas encore franchi ce cap, la réglementation insistant avant tout sur le respect du temps de travail. Les dérives du régime « forfait-jour » régulièrement pointées du doigt pourraient-elles changer la donne ?
Au-delà de ces subtilités entre « horaire » et « durée », suivre les temps de travail des salariés est un impératif pour l'employeur dans les deux pays. Faisons l'état des lieux.