Choisir Figgo, c’est choisir l’application française de référence en matière de gestion des congés.
Quelle est son histoire ?
Juin 2000. Je suis dans mon bureau de directeur financier de Webnet, une SSII d’une centaine de personnes. Je relis les spécifications d’un logiciel de gestion des congés que je viens d’écrire.
J’ai décidé de retenir une logique comptable pour gérer les compteurs. Cela me semble naturel. Les droits au crédit, les jours pris au débit, et tant qu’à faire une comptabilité, faisons-la en partie double. Je sors de 10 ans d’audit chez Arthur Andersen. J’en ai manifestement conservé quelques séquelles…
Un jeune ingénieur chimiste qui fait ses premiers pas dans l’informatique me rejoint. Il est chargé du développement du logiciel. C’est Frédéric Pot. Je ne sais pas encore que, 18 mois plus tard, je créerai Lucca avec lui. A ce moment Frédéric n’y connait pas grand chose en informatique, et encore moins en gestion des congés, mais il va apprendre très vite.
Trois mois plus tard, le logiciel fonctionne. Il est utilisé au sein de Webnet, et il donne satisfaction. Je me dis qu’il y a un marché pour un logiciel de gestion des congés. L’année 2000, c’est encore l’époque de la bulle internet, des accords RTT et de la mode du e-RH.
J’arrive à convaincre mon patron de l’époque, Thierry Schwab, de lancer une activité autour de ce logiciel que nous baptisons WebRTT (il sera ensuite appelé UGO pendant de longues années, puis maintenant Figgo pour un problème de droit de propriété intellectuelle).
En avril 2001, Figgo est lancé. Il attire l’attention de Bernard Tandeau, énarque de la fameuse promotion Voltaire, alors en charge de l’intranet du ministère de l’éducation nationale. Il nous propose de tester le logiciel sur un service du ministère, soit une centaine de personnes.
Le test est un succès. Il entraîne la première véritable vente au rectorat de Rennes, en septembre 2001. Le ministère n’achètera Figgo qu’un an après, à l’issue d’un long appel d’offres.
Entre temps, il y a la création de Lucca.
Début 2002, la bulle internet a éclaté. L’activité e-RH de Webnet n’est pas rentable. Le PDG de Webnet, Thierry Schwab, me convoque en tant que responsable de cette activité :
« Gilles, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour toi. Je commence par la mauvaise : j’ai décidé d’arrêter l’activité e-RH. La bonne, je suis prêt à la céder si tu trouves un repreneur. »
Un mois plus tard, nouvel entretien, cette fois-ci à mon initiative :
« Thierry, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne, c’est que j’ai trouvé un repreneur. La mauvaise, c’est que le repreneur, c’est moi. »
Le 1er mars 2002, je deviens donc PDG de Lucca, moi qui n’avais jusque-là jamais été qu’un modeste auditeur, un directeur financier appliqué, et un concepteur de logiciel en herbe.
Frédéric Pot me suit en tant que cofondateur.
L’aventure Lucca peut commencer.
Les ventes d’un logiciel qui n’a qu’une ou deux références sont toujours difficiles. C’est pour cela que des personnes comme Bernard Tandeau – que j’ai déjà évoqué, Anne-Françoise Guichard (de Saint-Gobain, premier grand groupe à adopter Figgo), Pascal Chrétien (de Bouygues Immobilier, première société à avoir acquis l’ensemble des logiciels Lucca), Stéphane Prot (de Mentor Graphics, premier déploiement international) sont si précieux pour un éditeur de logiciels. Ils incarnent à merveille ces fameux « lead users » qui sont en avance sur le marché. Ils ont alors pris un risque personnel en choisissant Figgo. Merci à eux.
Depuis 2002, Figgo a évidemment beaucoup évolué. Utilisé par plus de 600 sociétés dans 30 pays, il est maintenant multilingue, capable de gérer les congés dans à peu près n’importe quel pays du monde. En 2009, nous avons même fini par lui faire gérer les jours ouvrables et les congés en heures.
Mais, Frédéric et moi, nous tenons bon sur l’essentiel, Figgo ne gère et ne gérera que les congés et absences.
La suite de l’histoire ? L’intrigue tournera autour de l’idée suivante : exporter dans le reste du monde l’incomparable savoir-faire français en matière de gestion des congés et absences !
Gilles Satgé, PDG de Lucca