Pour être recruté chez Lucca, il y a un point de passage obligé : le grand oral. Cet exercice, devenu au fil des ans un véritable rituel, consiste à faire une présentation pendant 20 minutes sur « le sujet de son choix » devant une douzaine de luccasiens (c’est ainsi que les collaborateurs de Lucca se désignent entre eux).
A l’issue de ce grand oral, la décision est prise de recruter ou non le candidat.
Cette année, nous prévoyons de recruter 65 personnes, ce qui fait donc un minimum de 65 grands oraux.
Nos dernières recrues, Hervé Dufoort, Margaux Loufrani et Valentin Beau, racontent comment ils ont vécu ce moment.
Hervé Dufoort, Directeur du Développement Grands comptes et International
Hervé, 56 ans, fait un peu figure d’O.V.N.I. chez Lucca où la moyenne d’âge est d’à peine 30 ans. Hervé a été recruté en tant que Directeur du Développement Grands comptes et International.
Comment as-tu vécu l’expérience du grand oral ?
J’étais plutôt détendu, ça m’a rappelé ma jeunesse à Science Po Paris où le grand oral est un classique. Et puis, j’ai un peu d’expérience…
Comment as-tu choisi ton sujet ?
Ça n’a pas été difficile, j’ai tout de suite vu comment je pouvais me servir de mon expérience pour illustrer ce que je pouvais apporter à Lucca.
Qu’aurais-tu fais différemment ?
J’aurais du être moins professoral, plus dans l’échange.
La question qui t’as surpris ou dérangé ?
Le salaire car c’est l’un des plus élevés de Lucca.
Un conseil à partager ?
Rester naturel et posséder son sujet.
Margaux Loufrani, Business developer
Margaux, 27 ans était chef de produit Equitation pour la maison Hermès. Elle nous a rejoint en tant business developer.
Comment as-tu vécu l’expérience du grand oral ?
J’appréhendais un peu ces 20 minutes seule face aux Luccasiens alors je me suis toute de suite dit que je devais briser la glace en jouant sur l’interaction.
Le jour J, je suis arrivée avec un quart d’heure d’avance, le temps de faire le vide pour me mettre en condition.
Comment as-tu choisi ton sujet ?
Entre l’annonce du grand oral et le jour J, je n’ai eu qu’un weekend de réflexion. Je voulais surtout transmettre une de mes passions, ça a facilité le choix du sujet.
Qu’aurais-tu fais différemment ?
Je referais exactement pareil, d’autant que je n’ai eu que des questions sympas et intéressées. Je m’étais vraiment préparée à pire.
La question qui t’as surpris ou dérangé ?
La question du salaire évidemment, mais j’avais été prévenue. J’avais de bons arguments et j’étais dans la moyenne de ce qui se pratique sur le marché.
Un conseil à partager ?
Vas-y détendu mais préparé.
Valentin Beau, Consultant
Valentin, 25 ans, faisait partie de l’équipe marketing de Toucan Toco avant de nous rejoindre au poste de consultant.
Pour lui, tout est allé très vite. Il a passé son grand oral un vendredi à 14h30. Une heure plus tard, Manon, notre DRH, l’informait qu’il était attendu dès le lundi.
Comment as-tu vécu l’expérience du grand oral ?
Comme une expérience de master class. J’étais vraiment là pour parler de ce que j’aime faire et comment j’aime le faire.
Comment as-tu choisi ton sujet ?
J’ai longtemps hésité à parler de ma passion car je ne voulais pas que ce soit un monologue. C’est le risque quand on parle de ses passions. Alors je me suis davantage concentré sur la façon dont j’allais embarquer les gens que sur le sujet en lui même.
Qu’aurais-tu fais différemment ?
Je serais sans doute allé à l’essentiel plus rapidement.
La question qui t’as surpris ou dérangé ?
Venant d’une start-up, ce n’est pas la question du salaire qui m’a le plus dérangé mais plutôt celle de mon niveau d’expertise. Je crois que c’était : y a-t-il un savoir que tu possèdes, que les autres ignorent et que toi seul maîtrises ?
Un conseil à partager ?
Ne pas avoir peur de défendre des sujets loufoques, ne pas se restreindre et surtout ne pas faillir lors de la séance de questions/réponses.